Lukas Marecek: «Jouer vers l’arrière, c’est fini»
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Lukas Marecek: «Jouer vers l’arrière, c’est fini»
ANDERLECHT - Marecek assure qu’il a changé. Enfin en confiance, le Tchèque entend confirmer ses prestations encourageantes contre Moscou et Lokeren.
A-t-on assisté, contre le Lokomotiv Moscou et davantage encore contre Lokeren dimanche dernier, à la métamorphose de Lukas Marecek (21 ans) ? Va-t-on enfin voir, chaque week-end, le vrai visage du capitaine des Espoirs tchèques, celui que le responsable de la cellule scouting d’Anderlecht décrit comme « un milieu de terrain très technique, doté d’une très bonne passe et dont la faculté d’infiltration dans le camp adverse constitue l’une des principales qualités » ?
« Contre Lokeren, j’ai tiré quatre fois au but, ce qui ne m’était jamais arrivé depuis que je suis à Anderlecht, sourit le jeune Tchèque.Contre Moscou aussi, j’avais frappé sur le piquet. La prochaine étape, ce sera d’inscrire mon premier but chez les pros. »
Un joli but, Lukas Marecek en a déjà signé un, l’été dernier au Portugal, contre le PSG. C’était le 16 juillet au tournoi de Faro. « Cette frappe lointaine était magnifique, se souvient-il. Si je pouvais en remettre une comme ça, ce serait génial. Les deux matches disputés au Portugal, face au PSG et à Benfica, restent sans doute parmi mes plus beaux. C’est vrai que ce n’était pas en compétition, mais les adversaires étaient de renom. Maintenant, il faut que j’atteigne le même niveau lors des rencontres officielles. »
Lukas Marecek, même si son contrat mauve court jusqu’en juin 2014, sait qu’il n’a plus de temps à perdre pour convaincre les sceptiques du parc Astrid. Il faut dire que depuis son arrivée à Bruxelles, il y a un an et demi, le timide n°18 en a déçu plus d’un avec son jeu latéral et ses passes en retrait. Un peu à l’image d’un certain Lucas Biglia lors de ses premières saisons chez les Mauves…
« Je ne demande plusà être prêté »
Bénéficiant de peu de crédit aux yeux d’Ariël Jacobs qui n’avait jamais trouvé jusqu’ici les mots justes pour le mettre en confiance, Marecek avait lui-même fini par se décourager au point de vouloir être prêté en janvier. « La situation a changé,souligne désormais l’international espoir tchèque. Il faudra voir où en sera Lucas Biglia après la trêve mais je veux absolument rester à Anderlecht. Je ne demande plus à être prêté. Je suis convaincu que je pourrais même être aligné aux côtés de Lucas Biglia. Contrairement à ce que tout le monde pense, nous ne sommes pas identiques. »
Bousculé dans son orgueil, Lukas Marecek a eu le grand mérite de réagir positivement aux nombreuses critiques dont il a fait l’objet ces dernières semaines. Il n’était pas trop tard pour sortir de sa coquille, mais il était grand temps. « Le coach a discuté avec moi et je me suis rendu compte que j’avais trop tendance à jouer vers l’arrière, en donnant notamment la balle à Juhasz, avoue-t-il.Les critiques m’ont fait mal, mais je les ai utilisées pour avancer. Maintenant, j’essaie d’aller de l’avant en alertant Matias Suarez ou Fernando Canesin. Et ça fonctionne. J’ai changé mon style de jeu. Je me montre aussi plus agressif, je mets davantage de pression sur les milieux de terrain adverses. C’est surtout une question de confiance. Désormais, j’ose prendre mes responsabilités. Quand la balle est à gauche, du côté de Sacha Kljestan, je peux me permettre de monter. Et inversement. La communication se passe bien entre nous, et je suis épanoui sur le terrain. »
Murawski, Ojo, Tozser ou encore Mbenza pour remplacer Lucas Biglia lorsqu’il aura décroché le transfert dont il rêve depuis si longtemps dans un grand club européen ? Et si Marecek avait malgré tout la carrure du successeur tout désigné de l’Argentin ? La trêve n’arrive pas à point nommé pour tout le monde…¦
A-t-on assisté, contre le Lokomotiv Moscou et davantage encore contre Lokeren dimanche dernier, à la métamorphose de Lukas Marecek (21 ans) ? Va-t-on enfin voir, chaque week-end, le vrai visage du capitaine des Espoirs tchèques, celui que le responsable de la cellule scouting d’Anderlecht décrit comme « un milieu de terrain très technique, doté d’une très bonne passe et dont la faculté d’infiltration dans le camp adverse constitue l’une des principales qualités » ?
« Contre Lokeren, j’ai tiré quatre fois au but, ce qui ne m’était jamais arrivé depuis que je suis à Anderlecht, sourit le jeune Tchèque.Contre Moscou aussi, j’avais frappé sur le piquet. La prochaine étape, ce sera d’inscrire mon premier but chez les pros. »
Un joli but, Lukas Marecek en a déjà signé un, l’été dernier au Portugal, contre le PSG. C’était le 16 juillet au tournoi de Faro. « Cette frappe lointaine était magnifique, se souvient-il. Si je pouvais en remettre une comme ça, ce serait génial. Les deux matches disputés au Portugal, face au PSG et à Benfica, restent sans doute parmi mes plus beaux. C’est vrai que ce n’était pas en compétition, mais les adversaires étaient de renom. Maintenant, il faut que j’atteigne le même niveau lors des rencontres officielles. »
Lukas Marecek, même si son contrat mauve court jusqu’en juin 2014, sait qu’il n’a plus de temps à perdre pour convaincre les sceptiques du parc Astrid. Il faut dire que depuis son arrivée à Bruxelles, il y a un an et demi, le timide n°18 en a déçu plus d’un avec son jeu latéral et ses passes en retrait. Un peu à l’image d’un certain Lucas Biglia lors de ses premières saisons chez les Mauves…
« Je ne demande plusà être prêté »
Bénéficiant de peu de crédit aux yeux d’Ariël Jacobs qui n’avait jamais trouvé jusqu’ici les mots justes pour le mettre en confiance, Marecek avait lui-même fini par se décourager au point de vouloir être prêté en janvier. « La situation a changé,souligne désormais l’international espoir tchèque. Il faudra voir où en sera Lucas Biglia après la trêve mais je veux absolument rester à Anderlecht. Je ne demande plus à être prêté. Je suis convaincu que je pourrais même être aligné aux côtés de Lucas Biglia. Contrairement à ce que tout le monde pense, nous ne sommes pas identiques. »
Bousculé dans son orgueil, Lukas Marecek a eu le grand mérite de réagir positivement aux nombreuses critiques dont il a fait l’objet ces dernières semaines. Il n’était pas trop tard pour sortir de sa coquille, mais il était grand temps. « Le coach a discuté avec moi et je me suis rendu compte que j’avais trop tendance à jouer vers l’arrière, en donnant notamment la balle à Juhasz, avoue-t-il.Les critiques m’ont fait mal, mais je les ai utilisées pour avancer. Maintenant, j’essaie d’aller de l’avant en alertant Matias Suarez ou Fernando Canesin. Et ça fonctionne. J’ai changé mon style de jeu. Je me montre aussi plus agressif, je mets davantage de pression sur les milieux de terrain adverses. C’est surtout une question de confiance. Désormais, j’ose prendre mes responsabilités. Quand la balle est à gauche, du côté de Sacha Kljestan, je peux me permettre de monter. Et inversement. La communication se passe bien entre nous, et je suis épanoui sur le terrain. »
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la buse des ardennes- Modérateur
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