Mbokani : “Je veux jouer avec Suarez”

Mbokani : “Je veux jouer avec Suarez”



L’attaquant congolais, qui se sent à nouveau à 100 %, adore les matches au sommet

La cérémonie du Soulier d’Or aura été le fait marquant de la préparation du choc face au Club Bruges de cet après-midi (14 h 30). Comme tous les Mauves , Dieumerci Mbokani n’a eu que des éloges pour commenter le sacre de Matias Suarez.

“Il mérite amplement ce qu’il lui arrive. C’est quelqu’un qui travaille beaucoup à l’entraînement, où il réalise parfois des choses incroyables, encore plus qu’en match. Je suis persuadé qu’il continuera sur sa lancée jusqu’au terme de la saison.”

Malgré les apparences, et en dépit du petit drink avec la presse ce jeudi après-midi, les Bruxellois n’ont pas vraiment eu le temps de fêter leur héros argentin cette semaine.

“Nous le fêterons réellement à partir de dimanche, en cas de victoire contre Bruges” , affirmait Dieumerci Mbokani. “Je veux jouer avec lui en pointe. Nous nous entendons très bien sur le terrain, tout comme avec Gillet ou Jovanovic.”

Pas sûr que cependant que le souhait du numéro 25 du Sporting se réalise ce dimanche. L’Argentin, énormément sollicité ces dernières semaines (son mariage, ses 31 heures de voyage entre Cordoba et Belek, via Madrid, Dortmund et Istanbul, et son Soulier d’Or ), a avoué sa fatigue, même si Ariël Jacobs l’estime physiquement et mentalement prêt à jouer.

Mbokani, lui, a profité du stage pour effectuer une vraie préparation. Il ne faut pas oublier que l’attaquant avait été sur la touche durant six semaines, après s’être blessé au genou en août, lors de son deuxième entraînement seulement.

Malgré quelques buts importants en automne, il avait ensuite rechuté au quadriceps début novembre, au Cercle, avant de revenir face au Lokomotiv Moscou, à la mi-décembre.

“À présent, tous mes pépins sont derrière moi, je me sens à nouveau 100 % sur le plan physique. J’aime les matches au sommet, et j’ai hâte d’en découdre face à Bruges” , affirme le Congolais qui, depuis le stage de Belek, assume complètement son rôle de guide auprès de ses compatriotes Patou Kabangu et Hugues Bedi Mbenza.

“Ils se sentent déjà comme à la maison, comme s’ils étaient à Mazeme” , assure Mbokani (il rit).