“L’AEK est beaucoup plus fort”

Giorgos Karaxalios, journaliste grec né à… Anderlecht, couvre l’actualité du foot grec

À l’aller, Anderlecht n’avait connu aucune difficulté à vaincre l’AEK Athènes. Ce ne sera plus le même match jeudi, si l’on croit Giorgos Karaxalios, journaliste pour le quotidien sportif Tribunes qui suit l’actualité des trois grands clubs athéniens.

“À ce moment-là, l’AEK venait à peine de débuter sa saison. Depuis, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts” , précise ce trentenaire né à... Anderlecht mais rapidement rentré en Grèce avec sa famille.

La direction du club s’est séparée de Manuel Gimenez, le coach espagnol, début octobre et l’équipe s’est mise à tourner avec son successeur, Nikos Kostenoglou.

“C’est un jeune coach grec qui a joué plus de dix ans à l’AEK” , reprend le journaliste. “Il connaît très bien la maison et les joueurs ont confiance en lui. Le jeu du club s’améliore à chaque sortie.”

Vainqueur ce week-end à Panetolikos (0-2), l’AEK est deuxième de son championnat, à un petit point du Panathinaïkos.

“Mais avec deux matches d’avance sur la plupart des autres grands clubs” , tempère Giorgos Karaxalios. “Avec le scandale des matches truqués qui a retardé la compétition, c’est difficile d’y voir clair. Cela dit, l’AEK est dans la course au titre, c’est certain.” Le nouvel entraîneur a aussi rendu confiance à certains cadres de l’équipe.

“Dellas, champion d’Europe en 2004, s’était fait ridiculiser par Suarez à Anderlecht, mais cela va beaucoup mieux aujourd’hui. Il retrouve son niveau. Pareil pour le Brésilien Leonardo, celui qui avait sauvé l’honneur grec à Bruxelles. Il est en grande forme. D’ailleurs, des émissaires de Genk sont déjà venus le voir trois fois à Athènes.”

La star actuelle de l’AEK, c’est le Camerounais prêté par l’Udinese, Steve Leo Beleck.

“Gimenez ne lui faisait pas du tout confiance, mais le nouveau coach l’a révélé. Il n’a que 18 ans, mais il cartonne déjà.”