Ariël Jacobs: “Je garde un goût amer dans la bouche”

Ariël Jacobs se méfie d’un Saint-Trond qui va mieux depuis l’arrivée de Van der Elst

BRUXELLES Souriant et détendu en conférence de presse, Ariël Jacobs ne prend pas pour autant le match de dimanche contre Saint-Trond comme déjà gagné.

Si l’avant-dernier du championnat ne part pas avec les faveurs du pronostic au Parc Astrid, le coach anderlechtois tient à souligner le regain de forme des Canaris . “Ils ont très mal débuté avec une série de 1 sur 24 mais le club reste sur une série de 6 sur 15, dont une seule défaite. Cela démontre que les Trudonnaires ont du caractère.”

Du caractère, les Mauves en auront besoin aussi pour réagir après la défaite lors du dernier match, au Cercle Bruges (1-0). Ariël Jacobs a eu quinze jours pour faire digérer la pilule. “Malgré les deux semaines qui nous séparent de ce duel, je garde un goût amer en bouche. Maintenant, c’est bien aussi de ne pas oublier ce revers. On doit garder en tête les leçons de cette rencontre.”

En gros, le Sporting ne devra plus se contenter d’une prestation aussi pâle qu’en Venise du Nord. “Nous avions été mauvais mais il y avait aussi eu la condition particulière de l’exclusion de Jovanovic après une demi-heure. C’est d’ailleurs à 10 contre 11 que nous avons perdu nos deux ren contres de championnat cette saison (NdlR : à Louvain la 1re journée). Malgré tout, on doit pouvoir garder un résultat. À Bruges, on aurait dû mieux gérer la fin du match pour garder ce point. C’est un travail tactique et mental qui fait partie de l’apprentissage des joueurs.”

Pour renouer avec la victoire, les hommes d’Ariël Jacobs devront aussi se méfier de Reza, le Jérémy Perbet du pays des pommes. “Il a marqué 9 des 19 buts de Saint-Trond” , précise le T1 mauve . “C’est un ratio impressionnant. De manière générale, les Limbourgeois marquent facilement. S’ils se créent trop d’espace dans notre défense, ils pourraient facilement en profiter.”

En général, un buteur aussi prolifique que Reza assure, au minimum, une place dans le ventre mou. Mais Saint-Trond, c’est aussi 32 buts encaissés, ce qui en fait la pire défense de l’élite. Les attaquants bruxellois pourraient s’en donner à cœur joie