Proto: "Je n’ai pas de problème avec Jova"
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Proto: "Je n’ai pas de problème avec Jova"
Silvio Proto a calmé les esprits : “J’étais frustré par le nul”
ANDERLECHT Silvio Proto a tenu à mettre les pendules à l’heure concernant sa colère de la semaine passée au Lierse. Aussi bien devant les caméras que dans le vestiaire, il s’était lâché.
Êtes-vous calmé, Silvio ?
“J’étais frustré par rapport au résultat. On aurait pu augmenter l’écart sur nos adversaires directs.”
Mais sans citer de noms, vous vous en êtes pris à des équipiers.
“Il n’y a pas de tensions dans le groupe. On accepte la critique constructive d’un autre. Je n’ai pas de problèmes avec Jovanovic. Je ne veux pas être en guerre avec lui : il habite à cinq minutes de ma porte.”
Quel était votre message, alors ?
“Qu’il ne faut pas critiquer un équipier quand il commet une erreur, mais qu’il faut l’aider. Je vous donne un exemple : j’ai commis une grosse bourde à Zulte Waregem. Au lieu de me critiquer, mes amis se sont battus pour moi et on a gagné le match. Moi, je ne vais jamais gueuler sur ma défense, parce que j’ai besoin d’elle. On est une bande de copains. Cela ne sert à rien de se lancer des couteaux dans le dos.”
Allez-vous en parler à Jova ?
“Non. Je l’ai fait dans le vestiaire dimanche. Ce que j’ai dit là, cela reste dans le vestiaire. Je suis un des anciens d’Anderlecht : mon rôle est de dire ma façon de penser.”
Ses critiques après l’AZ – “On ne gagne pas un match si on prend toujours des buts” – ne doivent pas vous avoir fait plaisir.
“Il y a ajouté qu’on défendait en groupe. Il a donc visé toute l’équipe. Vous savez : quand il est arrivé ici, en août, je lui ai dit qu’il devait faire attention avec certains propos, qui pourraient être mal interprétés dans la presse. ‘Ne t’inquiète pas’, m’avait-il dit. Je ne vais jamais critiquer mes équipiers.”
Après le Lierse, vous avez cité plusieurs joueurs qui n’avaient rien à se reprocher lors de cette partie. Mais pas d’attaquants.
“Parce que je n’ai jamais été attaquant. Qui suis-je pour les juger? Ce qui m’intéresse, c’est ma défense.”
Jovanovic peut-il vous faire des remarques ?
“Bien sûr ! Je vais l’écouter. Il a beaucoup d’expérience et a joué à l’étranger. S’il dit : ‘Tu aurais dû faire cela sur ce goal’, je vais peut-être lui donner raison. Il faut accepter les personnes comme elles sont. S’il crie, il faut l’accepter.”
Votre coup de gueule peut avoir un effet positif.
“Espérons-le. Nos moins bons matches, ce sont ceux qu’on n’a pas abordés comme une équipe. J’espère que le message est passé. Il faut accepter qu’il y ait de temps en temps un match – comme au Lierse – ou le collectif est moins présent. Cela aurait été pire de se casser la gu... dans les playoffs 1…”
ANDERLECHT Silvio Proto a tenu à mettre les pendules à l’heure concernant sa colère de la semaine passée au Lierse. Aussi bien devant les caméras que dans le vestiaire, il s’était lâché.
Êtes-vous calmé, Silvio ?
“J’étais frustré par rapport au résultat. On aurait pu augmenter l’écart sur nos adversaires directs.”
Mais sans citer de noms, vous vous en êtes pris à des équipiers.
“Il n’y a pas de tensions dans le groupe. On accepte la critique constructive d’un autre. Je n’ai pas de problèmes avec Jovanovic. Je ne veux pas être en guerre avec lui : il habite à cinq minutes de ma porte.”
Quel était votre message, alors ?
“Qu’il ne faut pas critiquer un équipier quand il commet une erreur, mais qu’il faut l’aider. Je vous donne un exemple : j’ai commis une grosse bourde à Zulte Waregem. Au lieu de me critiquer, mes amis se sont battus pour moi et on a gagné le match. Moi, je ne vais jamais gueuler sur ma défense, parce que j’ai besoin d’elle. On est une bande de copains. Cela ne sert à rien de se lancer des couteaux dans le dos.”
Allez-vous en parler à Jova ?
“Non. Je l’ai fait dans le vestiaire dimanche. Ce que j’ai dit là, cela reste dans le vestiaire. Je suis un des anciens d’Anderlecht : mon rôle est de dire ma façon de penser.”
Ses critiques après l’AZ – “On ne gagne pas un match si on prend toujours des buts” – ne doivent pas vous avoir fait plaisir.
“Il y a ajouté qu’on défendait en groupe. Il a donc visé toute l’équipe. Vous savez : quand il est arrivé ici, en août, je lui ai dit qu’il devait faire attention avec certains propos, qui pourraient être mal interprétés dans la presse. ‘Ne t’inquiète pas’, m’avait-il dit. Je ne vais jamais critiquer mes équipiers.”
Après le Lierse, vous avez cité plusieurs joueurs qui n’avaient rien à se reprocher lors de cette partie. Mais pas d’attaquants.
“Parce que je n’ai jamais été attaquant. Qui suis-je pour les juger? Ce qui m’intéresse, c’est ma défense.”
Jovanovic peut-il vous faire des remarques ?
“Bien sûr ! Je vais l’écouter. Il a beaucoup d’expérience et a joué à l’étranger. S’il dit : ‘Tu aurais dû faire cela sur ce goal’, je vais peut-être lui donner raison. Il faut accepter les personnes comme elles sont. S’il crie, il faut l’accepter.”
Votre coup de gueule peut avoir un effet positif.
“Espérons-le. Nos moins bons matches, ce sont ceux qu’on n’a pas abordés comme une équipe. J’espère que le message est passé. Il faut accepter qu’il y ait de temps en temps un match – comme au Lierse – ou le collectif est moins présent. Cela aurait été pire de se casser la gu... dans les playoffs 1…”
la buse des ardennes- Modérateur
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Date d'inscription : 15/11/2011
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