Charleroi : voici pourquoi Balog a été viré !

Charleroi : voici pourquoi Balog a été viré !




Hier, Tibor a eu le tort de ne pas suivre le programme de…Chteline !

CHARLEROI Comme annoncé hier après-midi en primeur sur DH.be, Balog, dont les résultats à la tête des Zèbres cette saison parlaient pour lui (13 victoires, 2 défaites, 2 nuls), n’est donc plus l’entraîneur du Sporting de Charleroi, qui pointe actuellement à quatre points d’Eupen. Au sortir de cinq victoires de rang, le nul de dimanche dernier face à Boussu Dour avait déjà fait vaciller le Hongrois. Après ce match, Abbas Bayat était d’ailleurs passé lui dire devant les joueurs tout le mal qu’il avait pensé de ce qu’il avait vu. Air connu…

Et hier, le président a débarqué à Charleroi sur base d’un programme d’entraînement imaginé par… Chteline mais que Balog n’avait évidemment pas suivi. Et voilà… Lorsque, au lendemain du match à Heist (fin janvier), Bayat avait rassuré Balog en le confirmant dans ses prérogatives malgré l’arrivée quelques jours plus tôt de Chteline, personne n’avait été dupe de la manœuvre consistant simplement à attendre un peu avant de remplacer le Hongrois par l’Ukrainien.

A présent que c’est chose faite, il faudra voir comment les joueurs réagiront sur le terrain, eux qui étaient à fond derrière Balog. En clair : Bayat, par ailleurs attendu au tournant pour la licence, a-t-il pris une décision équivalant à se saborder dans la course à la remontée directe en D1 ? On sera rapidement fixé… Quoi qu’il en soit, alors que le club n’a produit aucun communiqué officiel sur le sujet, on sait que le président a expliqué aux joueurs que le duo Chteline-Notaro était désormais à la barre. Officiellement, ledit Chteline reste par ailleurs toujours actif à Ciney.

Quant à Balog, il nous déclarait ceci quelques heures après son éviction : « Je suis déçu et surpris car, même à quatre points d’Eupen, soit la moitié de l’écart au moment où j’ai repris l’équipe, nous étions sur le bon chemin. Les résultats sont bons, le groupe est soudé, les supporters nous suivent et le public revient d’ailleurs au stade. Mais le président m’a dit qu’il n’était pas satisfait de mon travail et que ça ne pouvait plus continuer comme cela. Il me reproche l’absence de fond de jeu, la non-monopolisation du ballon par notre entrejeu, le peu d’occasions créées et de buts marqués ainsi que le nombre de buts encaissés. Je suis incapable d’évoquer mon avenir. Etant toujours un employé du club, je dois d’abord prendre les dispositions administratives qui m’incombent.»

Du côté des supporters, la stupéfaction le dispute à la colère et un groupe est d’ailleurs venu clamer son mécontentement au stade hier après-midi, ce qui préfigure l’ambiance qui prévaudra dimanche lors de la venue du Saint-Nicolas de Czernia.