Menga : “OK pour un prêt à Saint-Trond”

Menga : “OK pour un prêt à Saint-Trond”




Le Standardman de 18 ans espère que le deal va se faire

Hier, nous vous révélions que Saint-Trond veut louer Dolly Menga jsqu’à la fin de la saison. Le jeune Standardman confirme qu’il y a un intérêt concret… et qu’il est réciproque.

“Oui, cela m’intéresse et j’espère que cela va se faire”, dit l’ailier de 18 ans, Belge d’origine congolaise et angolaise. “Je veux réussir au Standard mais un prêt peut être bénéfique à ce stade. J’aurai plus de temps de jeu à Saint-Trond qu’au Standard. J’ai discuté avec Ngawa, qui est en prêt à Saint-Trond depuis le début de la saison. Il progresse plus vite en s’entraînant avec des pros et en jouant contre des hommes. Je connais aussi Van Crombrugge, Dufer, etc. Et la perspective de jouer sur un terrain synthétique me plaît.”

Gaucher, Dolly Menga est un joueur de flanc qui peut aussi jouer en attaque. Ses points forts : sa vitesse, sa vivacité, sa générosité, la technique balle au pied. Ses points à travailler : le passing, l’efficacité et son pied droit. Né à Verviers, cela fait quatre ans qu’il est au Standard après être passé par Eupen. Il fait partie du noyau U21 rouche et vit son premier stage hivernal avec les pros.

“Le niveau est nettement plus élevé. On voit qu’on a encore beaucoup à apprendre. Mais ce n’est pas la première fois que je m’entraîne avec les pros donc l’intégration se passe bien. Les pros nous aident et nous conseillent beaucoup.”

Sans le vouloir, Dolly Menga a été au centre des discussions suite à son malaise vagal, jeudi à la fin de l’entraînement.

“C’est la première fois que cela m’arrivait”, raconte le jeune joueur. “Je ne sais pas très bien ce qui s’est passé car j’ai perdu connaissance. J’ai reçu un ballon en plein visage. J’ai discuté avec Mujangi Bia, je me suis abaissé et je me suis écroulé quand j’ai voulu me relever. Plus de peur que de mal : là, je vais très bien et on en rigole avec mes coéquipiers. Quand ils reçoivent un ballon sur eux, certains s’écroulent. Ou ils disent : ‘Dolly, attention, séance de tirs…’ Ma famille, elle, a eu un coup de stress en voyant l’information sur Internet. Mais j’ai pu rassurer mes proches et mes amis qui m’ont directement appelé. Ce ne sera pas mon souvenir du stage mais cela montre que tout peut aller très vite et qu’il faut faire attention.”