Hanovre, actes 3 et 4
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Hanovre, actes 3 et 4
Hanovre, actes 3 et 4
Le Standard avait trois chances sur quatre de se qualifier pour les huitièmes de finale après son partage (1-1) à Cracovie… Il a respecté la statistique, mais ce fut pénible jusque dans les arrêts de jeu, même si le Wisla n’a pas été le plus dangereux. Une qualification au bout de l’effort : de là-haut, Guy Namurois, qui a reçu une standing-ovation à la 51e minute puis un poignant « you’ll never walk alone » repris par tout un stade après la rencontre, a dû apprécier.
Tout ne fut donc pas parfait pour les Rouches, qui retrouveront Hanovre pour une revanche du match de poule (aller à Sclessin le 8 mars, retour le 15). Pour passer le cap allemand, ils devront d’ailleurs retrouver leur niveau de l’automne, quand ils avaient su arracher un nul blanc puis accrocher un succès (2-0) à Sclessin. Sans cela, il sera difficile d’égaler la performance de 2010 et le quart de finale contre Hambourg dans la même compétition.
Avec une équipe complètement remaniée, la première période liégeoise, hier soir, n’a pas été géniale. Le niveau était plus proche de l’aller, dans le contenu, que de ce qui avait déjà été vu à Sclessin, en match européen. José Riga avait opté pour un renforcement des lignes, avec une défense composée de Ciman-Gershon-Felipe-Pocognoli, de droite à gauche. Du costaud, mais pas toujours de l’assurance au début… Dans le milieu, Goreux était monté d’un cran sur la droite et le trio Buyens-Bjarnason-Belhocine complétait une ligne hyper-défensive.
Les intentions de l’entraîneur liégeois étaient claires : limiter les espaces et contrer Cracovie sur les côtés, là où il s’était fait le plus menaçant il y a une semaine. Mais s’ils n’ont pas eu d’occasions franches, Melikson et ses équipiers ont fait mal, avec des incursions dans l’axe alors qu’ils étaient parfois en infériorité numérique dans cette zone.
Felipe et Goreuxs’en sortent bien
Plus occupé à défendre qu’à attaquer, le Standard a toutefois trouvé le temps de se procurer une belle opportunité, via une reprise de la tête de Cyriac (34e) pendant que Cracovie restait inefficace. C’était la seule éclaircie offensive liégeoise, qui aurait pu être assombrie dès la reprise si M. Mazic avait sanctionné d’un penalty une faute de Felipe (46e). Au lieu de cela, l’arbitre serbe excluait peu après l’heure de jeu Nunez, pour deux jaunes, et « oubliait » d’en faire de même avec Goreux, déjà averti, pour une semelle sur Genkov.
Le Standard n’était toujours pas à l’aise dans ses pompes, même à onze contre dix, ce qui rappelait quelque chose… Et comme physiquement certains commençaient à piocher, la fin de match fut laborieuse et la lucidité offensive faisait défaut sur les contres. Seul Batshuayi, monté à la place de Tchite, parvenait ainsi à cadrer trois envois (88e ; 90e+3 ; 90e+4).
Sur le dernier essai, Pareiko lâchait le ballon, et Gakpé le cognait, ce qui provoquait une échauffourée puis encore une bataille rangée après le coup de sifflet final. Une triste fin de match, qui ne doit pas faire oublier la qualification. Avec une grosse volonté à défaut de qualités techniques. Mais si cela peut servir, pourquoi s’en priver ?
Standard 0 - W. Cracovie 0
Assistance : 19 000.
Arbitre : M. Mazic.
Carte rouge : Nunez (2 c.j., 63e).
Cartes jaunes : Bjarnason, Goreux, Wilk, Jovanovic, Cyriac, Pareiko, Gakpé.
STANDARD : Bolat ; Ciman, Gershon, Felipe, Pocognoli ; Goreux (89e Gakpé), Belhocine, Bjarnason, Buyens ; Cyriac (90e+3 Opare), Tchite (86e Batshuayi).
WISLA CRACOVIE : Pareiko ; Jovanovic (76e Biton), Jaliens, Chavez, Diaz ; Wilk (87e Jirsak), Nunez ; Iliev (67e Kirm), Gargula, Melikson ; Genkov
Le Standard avait trois chances sur quatre de se qualifier pour les huitièmes de finale après son partage (1-1) à Cracovie… Il a respecté la statistique, mais ce fut pénible jusque dans les arrêts de jeu, même si le Wisla n’a pas été le plus dangereux. Une qualification au bout de l’effort : de là-haut, Guy Namurois, qui a reçu une standing-ovation à la 51e minute puis un poignant « you’ll never walk alone » repris par tout un stade après la rencontre, a dû apprécier.
Tout ne fut donc pas parfait pour les Rouches, qui retrouveront Hanovre pour une revanche du match de poule (aller à Sclessin le 8 mars, retour le 15). Pour passer le cap allemand, ils devront d’ailleurs retrouver leur niveau de l’automne, quand ils avaient su arracher un nul blanc puis accrocher un succès (2-0) à Sclessin. Sans cela, il sera difficile d’égaler la performance de 2010 et le quart de finale contre Hambourg dans la même compétition.
Avec une équipe complètement remaniée, la première période liégeoise, hier soir, n’a pas été géniale. Le niveau était plus proche de l’aller, dans le contenu, que de ce qui avait déjà été vu à Sclessin, en match européen. José Riga avait opté pour un renforcement des lignes, avec une défense composée de Ciman-Gershon-Felipe-Pocognoli, de droite à gauche. Du costaud, mais pas toujours de l’assurance au début… Dans le milieu, Goreux était monté d’un cran sur la droite et le trio Buyens-Bjarnason-Belhocine complétait une ligne hyper-défensive.
Les intentions de l’entraîneur liégeois étaient claires : limiter les espaces et contrer Cracovie sur les côtés, là où il s’était fait le plus menaçant il y a une semaine. Mais s’ils n’ont pas eu d’occasions franches, Melikson et ses équipiers ont fait mal, avec des incursions dans l’axe alors qu’ils étaient parfois en infériorité numérique dans cette zone.
Felipe et Goreuxs’en sortent bien
Plus occupé à défendre qu’à attaquer, le Standard a toutefois trouvé le temps de se procurer une belle opportunité, via une reprise de la tête de Cyriac (34e) pendant que Cracovie restait inefficace. C’était la seule éclaircie offensive liégeoise, qui aurait pu être assombrie dès la reprise si M. Mazic avait sanctionné d’un penalty une faute de Felipe (46e). Au lieu de cela, l’arbitre serbe excluait peu après l’heure de jeu Nunez, pour deux jaunes, et « oubliait » d’en faire de même avec Goreux, déjà averti, pour une semelle sur Genkov.
Le Standard n’était toujours pas à l’aise dans ses pompes, même à onze contre dix, ce qui rappelait quelque chose… Et comme physiquement certains commençaient à piocher, la fin de match fut laborieuse et la lucidité offensive faisait défaut sur les contres. Seul Batshuayi, monté à la place de Tchite, parvenait ainsi à cadrer trois envois (88e ; 90e+3 ; 90e+4).
Sur le dernier essai, Pareiko lâchait le ballon, et Gakpé le cognait, ce qui provoquait une échauffourée puis encore une bataille rangée après le coup de sifflet final. Une triste fin de match, qui ne doit pas faire oublier la qualification. Avec une grosse volonté à défaut de qualités techniques. Mais si cela peut servir, pourquoi s’en priver ?
Standard 0 - W. Cracovie 0
Assistance : 19 000.
Arbitre : M. Mazic.
Carte rouge : Nunez (2 c.j., 63e).
Cartes jaunes : Bjarnason, Goreux, Wilk, Jovanovic, Cyriac, Pareiko, Gakpé.
STANDARD : Bolat ; Ciman, Gershon, Felipe, Pocognoli ; Goreux (89e Gakpé), Belhocine, Bjarnason, Buyens ; Cyriac (90e+3 Opare), Tchite (86e Batshuayi).
WISLA CRACOVIE : Pareiko ; Jovanovic (76e Biton), Jaliens, Chavez, Diaz ; Wilk (87e Jirsak), Nunez ; Iliev (67e Kirm), Gargula, Melikson ; Genkov
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