Cyriac : « La Coupe d'Europe nous sourit »

Cyriac : « La Coupe d'Europe nous sourit »



Partenaire efficace de Tchite, Gohi Bi Cyriac explique ce qu'il apprécie dans le système de jeu liégeois et mise sur un succès ce soir.

C'est lors du match aller à Hanovre que Gohi Bi Cyriac a, pour la première fois de la saison, été titularisé. Ce jour-là, un peu à la surprise générale... même à la sienne nous a-t-il avoué, il avait pris la place de Meme Tchite. Depuis lors, beaucoup d'eau a coulé sous le pont d'Ougrée et les deux compères sont devenus des partenaires avec la réussite que l'on connaît.

« À Hanovre, j'étais seul en pointe et je devais évoluer comme une sorte de pivot, se souvient le petit Ivoirien. Ce n'était pas évident.Depuis quelques rencontres, j'évolue un peu derrière Meme, disons que je tourne autour de lui et qu'il va plus dans la profondeur que moi. Cela me convient fort bien car j'aime surgir de la deuxième ligne. »

« Je suis soulagé »

Déjà auteur de quelques passes décisives pour son compère, Cyriac a eu le bonheur d'inscrire un but vendredi dernier. « Je suis soulagé d'avoir marqué, confiait-il lundi, même si j'éprouve aussi beaucoup de plaisir quand j'offre un bel assist. »

Interrogé sur sa préférence pour le système actuel en 4-4-2, l'Ivoirien tenait d'abord un discours « langue de bois », une banalité sans cesse répétée par les entraîneurs : « Ce n'est pas le système qui est important, c'est l'animation ! » Puis, il admettait :« Quand on est deux devant, on est forcément plus près du partenaire pour le soutenir quand il reçoit le ballon. Néanmoins, tous les deux doivent travailler défensivement quitte à faire une course de quarante mètres s'il le faut.»

Pour la rencontre de ce soir, Cyriac ne tergiverse pas : « Il faut gagner, on joue à la maison. De plus, la compétition européenne nous sourit cette saison. Même quand nous n'étions pas trop bien en championnat, on réussissait de bonnes prestations en Ligue Europa. »

De quoi nourrir certaines ambitions ?« Si Anderlecht prétend vouloir gagner cette compétition, pourquoi ne pourrait-on pas le faire aussi ? », assène Cyriac sous le regard médusé de son team manager.